Tous les mois, en fonction de la thématique, nous interrogerons des personnes d'horizons et de générations différentes. Nous souhaitons que ce magazine se nourrisse de témoignages et que les lecteurs puissent se reconnaître à travers eux.
Vos histoires nous intéressent aussi!! Alors n'hésitez pas à nous laisser la vôtre en commentaire ou nous envoyer un lien vidéo!
Samuel - 19 ans - Etudiant en Licence Lettres et Arts, option cinéma - Paris
Samuel se souvient de son jouet fétiche, la peluche. Son lit en était recouvert si bien que ses parents ont dû agir en douce pour les faire disparaitre...
Sacha - 10 ans - Le Mans
Sacha se souvient de ses Noëls passés et s'imagine avec des cadeaux extraordinaires!
Monique - 74 ans - Le Mans
LK Magazine: Que vous évoque le jouet?
Monique: A mon époque dans les années 1930, l'orange faisait bien évidemment partie de nos cadeaux. La présence de ce fruit au pied du sapin nous rendait heureux, nous n'en mangions pas le reste de l'année et les fêtes de Noël étaient pour mes frères, mes soeurs et moi l'occasion d'y goûter. Pour mon mari, les choses étaient différentes. Son papa était un ancien boulanger, le matin de Noël, il ne trouvait pas une orange mais des croissants sortis du four! Un geste simple mais une grande joie pour toute sa famille.
LK Magazine : Quel fut votre plus beau Noël?
Monique: Je crois que mon plus beau Noël est marqué par un cadeau en particulier, une belle poupée de porcelaine que j'avais reçu d'un allemand pendant la guerre. Il s'appelait Léon et travaillait avec ses compagnons à l'abattoir non loin de chez mes parents. Pour tous ces hommes, loin de leurs familles, nous leur rappelions leurs enfants. Mon frère et moi avions le même âge que les enfants de Léon et je crois qu'il nous aimait bien sans quoi il ne nous aurait pas offert autant de beaux cadeaux: ma poupée en porcelaine, des soldats de plomb pour mon frère et un ballon. Malheureusement, je n'ai pas pu profiter de cette poupée très longtemps, mon frère était très taquin et avait eu la bonne idée de lancer mon jouet sur le toit. Nous avons pu la récupérer mais elle n'était plus en état.
LK Magazine: Faisiez-vous une liste de Noël à l'époque?
Monique: Jamais, pour nous Noël était toujours synonyme de surprise. Il n'y avait pas tous les magasins de jouet qui existent aujourd'hui. Bien sur, comme tous les enfants, nous étions très impatients et cherchions 15 jours avant le jour J nos cadeaux bien cachés à la maison.
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