La mode s'expose aux 4 coins de l'Hexagone. LK Magazine vous propose quelques musées que vous pourrez découvrir au cours de vos prochaines pérégrinations... Nous vous les présentons par ordre alphabétique des villes. Bien évidemment, cette liste n'est pas exhaustive... Ce sont les coups de coeur de LK Magazine.
Alençon : musée des beaux-arts et de la dentelle
le musée de la dentelle d'Alençon. D.R |
Exposition permanente. La collection retrace l'histoire de la dentelle à travers les âges et les pays. La ville d'Alençon, renommée depuis le XVIe siècle pour son point de dentelle, maintient cette activité au sein du musée. Sur des mannequins sont présentés des vêtements, des accessoires, des objets et des lingeries en dentelle des plus grands couturiers du XXe siècle. Plus loin, après avoir revisité l'histoire de la dentelle et de ses métiers, grâce à un plan relief du début du siècle de Calais, à une maquette d'usine, à la présentation d'un métier Leavers, on découvre l'origine de la dentelle et son utilisation au cours des siècles. Posés comme de précieux manuscrits, les registres d'échantillons témoignent de la grande inventivité des esquisseurs.
Pratique : le musée des beaux-arts et de la dentelle -Cour Carrée de la Dentelle -61000 Alençon (Orne) - 02 33 32 40 07.
Argenton-sur-Creuse : musée de la chemiserie
le Musée de la chemiserie. D.R. |
Exposition permanente. Le musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, ouvert en 1993, présente l'histoire de la chemise et de sa fabrication, du Moyen-Age jusqu'à nos jours. Il y a près de 150 ans, ouvrait le premier atelier de confection mécanique de chemises, qui devint le haut-lieu de la chemiserie de luxe. Installé dans un ancien atelier de lingerie mécanique, à Argenton-sur-Creuse (Indre) dans le berceau de la chemiserie, il témoigne d’une mémoire industrielle encore active, puisque chaque jour, plusieurs centaines de chemises sortent des ateliers de confection argentonnais. Vecteur identitaire du patrimoine industriel local, le musée présente l’histoire de la chemise, entourée d’accessoires et de vêtements (cravates, gilets, bijoux…) qui la mettent en valeur et qui évoquent l’élégance masculine, et sa fabrication avec un espace retraçant les différentes étapes (table de coupe, banc de machines…).
Pratique : le musée de la chemiserie et de l'élégance masculine - rue Charles-Brillaud - 36200 Argenton-sur-Creuse (Indre) - 02 54 24 34 69.
Bourgoin-Jallieu : musée textile
Façade du musée de Bourgoin-Jallier |
Exposition permanente. L'histoire du Nord-Isère se caractérise par son idendité industrielle textile et plus particulièrement par ses savoir-faire dans le domaine de l'impression sur étoffe. Le parcours du musée explore cette histoire, des premiers tampons d'impression aux dernières technologies informatiques autour de 3 axes forts : les hommes, les techniques et les étoffes.
Pratique : le musée de Bourgoin-Jallieu -17 rue Victor Hugo - 38300 Bourgoin-Jallieu (Isère) - 04 74 28 19 74.
Calais : la Cité internationale de la dentelle et de la mode
Du plancher au podium, dentelle backstage, jusqu'au 30 avril 2011. D.R. |
Pour sa première exposition de l’année 2011, Du plancher au podium, dentelle backstage, la Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais accueille jusqu'au 30 avril 2011 le travail photographique de Philippe Schlienger. Photographe des magazines haut de gamme et des maisons de luxe, il se plait à fixer sous toutes leurs coutures les objets et les produits emblématiques des grandes marques de cosmétiques, pour les restituer par la photographie numérique traditionnelle ou parfois même par la vidéo en 3D, grâce à des procédés technologiques exclusifs.Témoin du monde qui l’entoure, reporter de l’infiniment singulier, Philippe Schlienger nous emmène sur les traces de l’art, du raffinement et de l’élégance. C’est un parcours « du plancher au podium » qu’il nous propose, en résonance avec l’histoire de la Cité, ancienne usine réhabilitée. En accord avec les collections permanentes, consacrées aux différentes étapes de fabrication de la dentelle de Calais et à ses applications dans le monde de la mode, il retrace les métamorphoses de ce textile exceptionnel.
Pratique : La Cité internationale de la dentelle et de la mode - 135, Quai du Commerce - 62100 Calais - 03 21 00 42 30 - cite-dentelle@mairie-calais.fr
Pratique : La Cité internationale de la dentelle et de la mode - 135, Quai du Commerce - 62100 Calais - 03 21 00 42 30 - cite-dentelle@mairie-calais.fr
Caudry : musée de la dentelle et des broderies
le musée de la dentelle de Caudry - un bobineur - D.R. |
Exposition permanente. Le musée Caudrésien des dentelles et broderies est installé dans une ancienne fabrique de dentelle (1898) située au coeur de la ville. Il a su préserver l'atmosphère d'un véritable atelier de XIXème siècle et son fonctionnement. Les somptueuses étoffes ornant le costume féminin sont présentées de la fin du siècle dernier à nos jours. Depuis 150 ans, Caudry est le principal pôle dentellier français avec Calais. Grâce à son savoir-faire unique, ses dentelles sont employées par les plus prestigieuses maisons de haute couture françaises et étrangères. Caudry labellisé « Ville et métier d’art », principale pôle dentellier français avec Calais, fabrique depuis 150 ans les plus belles dentelles mécaniques destinées à la robe de soirée, de cocktail et haute-couture.
Pratique : le musée Caudrésien des dentelles et broderies - Place des Mantilles - 59 540 Caudry (Nord) - 03 27 76 29 77 - Site internet: http://www.museedentelle- caudry.fr.tc
Cervières : maison des Grenadières
La Maison des Grenadières ou la broderie au fil d'or. D.R. |
Exposition permanente: "L'histoire de la Grenade". Depuis 1886, les habitantes du canton de Noirétable se transmettent un métier rare et méconnu : celui de brodeuse au fil d’or. Ces brodeuses, appelées localement «grenadière» ont reçu le nom de la broderie qu’elles réalisent en série, à savoir l’emblème de la gendarmerie et des pompiers : «la grenade», une broderie créée par Napoléon 1er représentant la munition en flamme. Ainsi, le mot «grenade» s’est étendu à l’ensemble des broderies faites en fil d’or. On dit ici que les dames «font des grenades». Dans les années 60, on comptait plus de 500 brodeuses sur le canton. Chaque famille avait une brodeuse en son sein. Quelques années plus tard, le marché de la broderie à fil d’or subit la concurrence de la broderie mécanique et les insignes métalliques. Ainsi, seule une dizaine de dames pratiquent ce métier aujourd’hui, répétant les mêmes gestes avec les mêmes outils et toujours à domicile. Dans l’ombre, elles créent les écussons des représentants de l’Etat français, de maisons de haute couture... au moyen de fils d’or ou d’argent. L’une des réalisations les plus remarquables demeure l'habit vert des membres de l’Académie française brodé tout en fil de soie. La broderie a fortement marqué le quotidien des habitants de ce canton rural des monts du Forez. Elle appartient à la mémoire collective. Cette activité secondaire, réservée aux femmes, générant un revenu d’appoint primordial, fait partie de l’histoire locale. Mais les grenades appartiennent aussi à ces prestigieuses fabrications artistiques que renferme la France. Pour cela, la brodeuse est dotée d’un savoir faire inégalable, d’une incroyable dextérité et d’un sens aiguë de l’esthétique.
Pratique : la Maison des Grenadières - 42440 Cervières - 04 77 24 98 71 - Site internet: www.grenadieres.com
Chazelles-sur-Lyon : musée du chapeau
Création Eugénie Oirschot (Pays-Bas), Prix du savoir-faire des Rencontres internationales 2001. D.R. |
Exposition permanente. Chazelles-sur-Lyon a connu une prospérité de plusieurs siècles grâce à la chapellerie de feutre de poils. La légende situe l'implantation de la fabrication du feutre à la période des Croisades. Les sources historiques attestent toutefois la présence de chapeliers au XVIe siècle. Le milieu du XIXe siècle marque la fin de la période artisanale et des ateliers et amène l'essor industriel grâce à la mécanisation de certaines phases de la fabrication. Au début du XXe siècle, Chazelles-sur-Lyon devient la principale cité de production du chapeau de feutre de luxe. L'évolution de la mode d'après-guerre porte un coup à cette industrie dont le dernier représentant à Chazelles et en France a fermé ses portes en 1997. Implanté dans l'ancienne chapellerie Jules Blanchard, renommée pour ses melons d'une grande légèreté, ce lieu de mémoire valorise l’activité chapelière d’aujourd’hui. Le patrimoine y est mis en valeur au travers des techniques et des hommes. La chapellerie de feutre y tient une place importante, avec la présentation de la chaîne de production, du poil de lapin au chapeau de luxe. D’autres métiers y sont présentés à travers des ateliers d'époque et des reconstitutions. Les collections abordent chronologiquement et thématiquement le couvre-chef féminin et masculin du XVIIIe siècle à nos jours. Des chapeaux ecclésiastiques, des coiffures coloniales civiles, militaires, de grands cuisiniers, sans oublier des couvre-chefs portés par des femmes et hommes célèbres. Les collections comportent des pièces des maisons Rabanne, Ricci, Balenciaga, Dior, Givenchy, Lanvin, Laroche, de même qu'une série des années 1970 à nos jours de la maison Cardin, Pinturier, Mercié.
Pratique : l'atelier-musée du chapeau - 16, route de Saint-Galmier - 42140 Chazelles-sur-Lyon (Loire) - 04 77 94 23 29 - www.museeduchapeau.com
Cholet : musée du textile
Création Eugénie Oirschot (Pays-Bas), Prix du savoir-faire des Rencontres internationales 2001. D.R. |
Exposition permanente: le musée est installé dans une ancienne usine de blanchiment de toiles (construite en 1881 et en cessation d'activité depuis 1940) où il présente un panorama vivant de l'histoire et des techniques de l'industrie textile choletaise. Outre une exposition permanente présentant les techniques de tissage, de teinture, d'apprêt, l'histoire de l'industrie choletaise et expliquant l'architecture et le fonctionnement de l'usine, le musée propose également différentes initiatives : des démonstrateurs redonnent vie aux métiers à tisser (l'occasion de voir des machines datant de 1910 à 1970) en les faisant fonctionner et rendent ainsi hommage aux tisserands. Et c'est ici qu'est dorénavant tissé le célébre mouchoir de Cholet. C'est au cours du concert annuel de l'Orphéon local, le 29 avril 1900, que le barde breton Théodore Botrel chanta "Le Mouchoir Rouge de Cholet". Sa chanson est basée sur un fait réel : le 17 octobre 1793, lors de la grande bataille de Cholet, opposant royalistes et républicains, le chef vendéen Henri de la Rochejacquelein porte à son chapeau, sur sa poitrine, et à son côté, 3 mouchoirs blancs de Cholet afin de mieux se faire reconnaître de ses hommes, mouchoirs qui le désignent aussi aux balles républicaines. Ils termineront la bataille rougis de sang. C'est cet acte de bravoure que Botrel à voulu immortaliser. Un fabricant choletais Léon Maret, profite du succès de la chanson pour créer le mouchoir rouge : le rouge veut symboliser le sang des Vendéens, le blanc, c'est pour perpétuer le souvenir de ces "Blancs", qui tinrent tête si longtemps aux "Bleus". Dès les beaux jours, à l'ombre des briques de l'usine, le jardin textile permet de découvrir les fibres et les plantes tinctoriales nécessaires à la fabrication des toiles. Une promenade riche en enseignements.
Pratique : le Musée du textile - rue Docteur Roux - 49300 Cholet.
Fourmies : musée du textile et de la vie sociale
Exposition permanente. Le musée du textile et de la vie sociale est installé dans une filature de 1876. Il est consacré à l’industrie du fil fin de laine peignée qui fit la renommée de Fourmies au XIXème siècle. Les salles d’exposition regroupent un important parc de machines de filature et de tissage représentatives de l’évolution des techniques de la seconde moitié du XIXème siècle jusqu’aux années 1970. Lors de démonstrations, le fonctionnement d’une partie d’entre elles permet de comprendre les différentes étapes d’élaboration des fils et des tissus. On y trouve aussi présentées les activités connexes à la production textile : ateliers de maintenance des machines, ateliers de bonneterie, de couture ainsi que les unités d’entretien du linge. Enfin, l’histoire économique et sociale de Fourmies est présentée dans la dernière partie.
Pratique : le Musée du textile et de la vie sociale - Place Maria Blondeau - BP 65 - 59612 Fourmies Cedex.
Granville : musée Christian Dior
Musée Christian Dior, maison d'enfance du couturier. D.R. |
Exposition permanente. Cette ancienne propriété de la famille Dior, située au sommet d'une falaise, offre d'incomparables points de vue sur la mer et les îles anglo-normandes. Le jardin de crête, créé par Christian Dior et sa mère Madeleine entre 1905 et 1930, a été aménagé en tenant compte du micro-climat de la baie du Mont Saint-Michel. La maison d'enfance du couturier a été transformée en musée.
Pratique : le musée Christian Dior - Villa des Rhumbs - 54000 Granville (Manche) - 02 33 61 48 21 - www.musee-dior-granville.com
Lyon : musée des tissus
Façade extérieure du musée des tissus. D.R. |
Exposition permanente. Le musée des Tissus, qui possède une des plus riches et des plus complètes collections existant au monde, illustre 2000 ans d'histoire du textile. Les collections, organisées selon deux grands pôles -l'Orient et l'Occident-, soulignent l'éminence de la région lyonnaise dans le domaine du tissage et, plus particulièrement, de la soie. L'idée de regrouper à Lyon les plus intéressants témoignages de l'art textile remonte aux années 1850-1860. Dès 1856, la Chambre de Commerce de Lyon décide de fonder un Musée d'Art et d'Industrie. En 1890, la Chambre de Commerce de Lyon prend le parti de le spécialiser en musée historique des Tissus, installé depuis 1946 dans l'hôtel de Villeroy, résidence du Gouverneur du Lyonnais au XVIIIe siècle. Les tapisseries coptes, les tissus de la Perse sassanide, les tissus byzantins, musulmans, chinois et japonais, ainsi qu'une collection de tapis, soulignent l'évolution des civilisations orientale et extrême-orientale. Des pièces hispano-mauresques, italiennes et françaises reflètent la production occidentale.
Pratique : le musée des Tissus et des Arts décoratifs - 34 rue de la Charité - 69002 Lyon (Rhône) - 04 78 38 42 00.
Mulhouse : musée de l'impression sur étoffes
Exposition permanente. En 1746, 4 jeunes Mulhousiens fondent une première manufacture d'impression textile. Au 18e siècle, les ateliers se multiplient, périclitent et renaissent. Devenue française en 1798, Mulhouse abat ses remparts pour laisser le champ libre aux usines. La croissance de la ville est désormais indissociable d'une croissance industrielle où le secteur textile tient la première place. Aujourd'hui, malgrè les difficultés concurrentielles du secteur, l'impression textile alscacienne est toujours présente. En 1833, les industriels mulhousiens décident de conserver leurs créations. Mieux, ils s'efforcent de compléter ces archives en collectionnant les productions d'autres pays et d'autres temps.
Pratique : le musée de l'impression sur étoffes -14 rue Jean-Jacques Henner - 68072 Mulhouse Cedex (Haut Rhin) -03 89 46 83 00 - www.musee-impression.com
Paris :
Le Musée Bourdelle
Qui ne connaît pas ce fameux musée Galliera, avec ses très belles expositions consacrées uniquement à la mode. Malheureusement, pour raison de sécurité, il est fermé jusqu'en 2012... Mais pas de panique, depuis le 25 mars dernier et jusqu'au 24 juillet 2011, le musée Galliera inaugure sa programmation hors les murs, au musée Bourdelle (tout près de la Gare Montparnasse... pratique pour nous, les Sarthois, qui nous rendons à Paris en TGV !) avec la première rétrospective parisienne jamais consacrée à Madame Grès (1903-1993). Maître de la couture vu par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Sa quête lui fit parcourir le monde antique mais aussi l’Afrique du Nord, l’Inde… Un voyage de 50 ans qui va de la statuaire hellénistique au minimalisme intransigeant, dont elle est le précurseur au sein de l’univers de la mode. Ainsi, c’est au musée Bourdelle que les robes sculptées de Madame Grès trouvent, plus que nulle part ailleurs, une place légitime. L’exposition réunit quelque 80 pièces provenant des collections du musée Galliera ainsi que de prêts de collectionneurs privés et de créateurs contemporains.Un catalogue accompagne cette exposition. Le commissariat est assuré par Olivier Saillard, directeur du musée Galliera, Laurent Cotta, chargé de la création contemporaine et Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique.
Pratique : Madame Grès, la couture à l'oeuvre - Musée Bourdelle - 16 rue Antoine Bourdelle - 75015 Paris - 01 49 54 73 73 - www.bourdelle.paris.fr - Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h sauf jours fériés. Tarif : plein tarif : 7 €, tarif réduit : 5 €, tarif jeune (14-26 ans) : 3,50 €, gratuit - de 14 ans.
Le Musée des Arts décoratifs
Pratique : Madame Grès, la couture à l'oeuvre - Musée Bourdelle - 16 rue Antoine Bourdelle - 75015 Paris - 01 49 54 73 73 - www.bourdelle.paris.fr - Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h sauf jours fériés. Tarif : plein tarif : 7 €, tarif réduit : 5 €, tarif jeune (14-26 ans) : 3,50 €, gratuit - de 14 ans.
Le Musée des Arts décoratifs
Jusqu'au 8 mai 2011, découvrez l’exposition Histoire idéale de la mode contemporaine qui se poursuit avec le second volet consacré aux années 1990-2000. Cent cinquante modèles sélectionnés parmi les collections les plus emblématiques retranscrivent l’univers des créateurs qui ont contribué à ces mouvements de mode par leur démarche, leur recherche stylistique et par leur relation avec la profession ; mélange subtil et parfois violent d’artisanat et d’industrie. Répartis en plusieurs « écoles », belge, anglaise, urbaine et minimaliste, de la haute couture ou indépendante, chaque créateur dévoile sa passion et son savoir-faire. Qu’il ait cherché à rendre hommage à son prédécesseur ou qu’il ait intégré la position de chef de file d’un courant en devenir, le créateur s’affirme au travers de défilés à chaque saison plus travaillés.
Pratique : Les Arts Décoratifs – Mode et textile - 107 rue de Rivoli - 75001 Paris - 01 44 55 57 50 - Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries - Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95
La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent
Pratique : Les Arts Décoratifs – Mode et textile - 107 rue de Rivoli - 75001 Paris - 01 44 55 57 50 - Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries - Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95
La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent
En 1962, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé ont ouvert la maison de haute couture Yves Saint Laurent. Après 40 ans, ils ont décidé de créer une fondation pour prolonger l'histoire de cette maison. La Fondation est basée 3, rue Léonce Reynaud, à Paris. Venez découvrir, jusqu'au 17 juillet 2011, l'exposition Saint Laurent rive gauche - La révolution de la mode.
La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 15e exposition dans ses espaces de l’avenue Marceau à la marque de prêt-à-porter Saint Laurent rive gauche. Plus de 70 modèles sont présentés dans une scénographie qui reprend le décor de la première boutique Saint Laurent rive gauche inaugurée rue de Tournon en septembre 1966.Le commissaire d'exposition est Pierre Bergé, la directrice artistique, Loulou de la Falaise, la conseillère, Dominique Deroche et le scénographe Christophe Martin. Le catalogue de l'exposition Saint Laurent rive gauche est disponible aux éditions de La Martinière, au prix de 35 €.
La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 15e exposition dans ses espaces de l’avenue Marceau à la marque de prêt-à-porter Saint Laurent rive gauche. Plus de 70 modèles sont présentés dans une scénographie qui reprend le décor de la première boutique Saint Laurent rive gauche inaugurée rue de Tournon en septembre 1966.Le commissaire d'exposition est Pierre Bergé, la directrice artistique, Loulou de la Falaise, la conseillère, Dominique Deroche et le scénographe Christophe Martin. Le catalogue de l'exposition Saint Laurent rive gauche est disponible aux éditions de La Martinière, au prix de 35 €.
Pratique : 3, rue Léonce Reynaud, 75116 Paris - Ouvert du mardi au dimanche, sauf jours fériés de 11h00 à 18h00 (dernière entrée à 17h30), nocturne le jeudi jusqu’à 21h (dernière entrée à 20h30) - 01 44 31 64 31 - Accessible aux personnes handicapées - Plein tarif : 7€ - Tarif réduit : 5€ pour les étudiants, les moins de 25 ans et les seniors - Gratuit pour les moins de 10 ans et les demandeurs d’emploi.
Retournac : musée des manufactures de Dentelles
Façade du musée. D.R |
Exposition permanente. En 1994, la commune de Retournac sauve de la dispersion l’intégralité de l’entreprise «Auguste Experton et Fils» en acquérant le bâtiment et son contenu ( plus de 400 000 objets). L’étude de la collection permet d’obtenir le contrôle de ce fonds par la Direction des Musées de France en 1996. En 1998, avec l’aide du Fonds Régional d’Acquisition pour les Musées, les collections sont enrichies par l’achat de l’entreprise «Claire Experton et Cie», manufacture de dentelles fermée en 1997. Outre une collection de plus de 5.000 dessins dentelliers des années 1880 à 1920, la partie la plus importante du fonds est l’atelier de dentelles mécaniques. Il comporte une typologie presque complète des machines utilisées depuis 1902 en Haute-Loire. Le bâtiment date de 1913-14 et abrite aujourd’hui les espaces d’exposition du musée. Le bâtiment «Auguste Experton et Fils» est aujourd’hui le lieu de réserves des collections du musée.
Pratique : Musée des Manufactures de Dentelles - 14 avenue de la gare - 43130 Retournac - www.ville-retournac.fr
Roubaix : musée atelier du textile
la cheminée à palabre du musée. D.R. |
Exposition permanente. Le musée du Jacquard, qui est situé dans les établissements Craye, à Roubaix, a pour but est de conserver le patrimoine du Jacquard dans la région des Flandres. C’est au début des années 90 que l’entreprise Craye, menacée à cette époque par la crise du textile, décide d’ouvrir une de ses anciennes salles de tissage pour en faire un musée. Il retrace l’évolution des machines pour le tissage depuis le Moyen-Age, et du Jacquard de 1803 à nos jours. Ces métiers proviennent d’un peu partout en France, Belgique, Suisse, Italie et Espagne. Roubaix au Moyen-âge était un village qui ne possédait rien. C'est la Charte Manufacturière qui permit de fabriquer du tissu, notamment en laine, et de développer le travail à domicile. Au XIXe siècle, l’apparition d’usines appelées manufactures, de cheminées, de machines à vapeur et des habitats ouvriers permet l’essor des entreprises et de la ville. Après 1980, une crise économique entraîne la fermeture d'usines. Par la suite, on assiste à un renouveau sur le plan industriel avec le patrimoine architectural mais surtout le patrimoine industriel avec la présence des musées et des techniques industrielles.
Pratique : La Manufacture des Flandres - musée atelier du Textile - 25 rue de la Prudence - 59100 Roubaix (Nord) - 03 20 20 98 92.
Saint-Paul-des-Bois : l'envers du décor
Exposition permanente. Saint-Paul-des-Bois affiche sa passion pour le théâtre. L'association d’éducation populaire, créée par un abbé en 1954, possède une collection de 12.500 costumes, 600 décors et 1.500 ouvrages dédiés au théâtre. Tous les styles de costumes sont présentés: historiques, militaires, folkloriques, ecclésiastiques, témoignages d’une époque et d’une mode. La visite de «L'envers du décor» fait découvrir ces trésors autour d’une scène riche en décors de toile peinte. De nombreuses animations pédagogiques et ludiques sont proposées toute l’année ainsi que l’accueil de professionnels en résidence.
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Pratique : L’envers du décor - rue de la Source - 49310 Saint-Paul-du-Bois - 02 41 75 07 08 - ww.saintpauldubois.com/aep
Pratique : L’envers du décor - rue de la Source - 49310 Saint-Paul-du-Bois - 02 41 75 07 08 - ww.saintpauldubois.com/aep
Taulignan : atelier-musée de la soie
l'atelier-musée de la soie de Taulignan. D.R. |
Exposition permanente. L'atelier musée de la soie a été crée en 1985 par Pierre Lançon, fils de mouliniers de soie et ancien moulinier lui-même, dans une ancienne filature et moulignage de soie de Montboucher sur Jabron. Au 19ème siècle, Taulignan est prospère grâce à l'industrie de la soie. Les muriers sont nombreux (13 200 pieds recensés en 1847) et 246 sériculteurs produisent 1170 kg de cocons. L’atelier-musée représente toutes les étapes de fabrication de la soie au XIXème siècle avec des métiers anciens dont certains sont des pièces uniques. Le visiteur découvre un patrimoine vivant et interactif grâce notamment aux machines en fonctionnement et à un élevage de vers à soie (de fin avril à octobre). Il peut voir les multiples activités liées au travail de la soie: sériculture (élevage du ver à soie), filature (consiste à dévider le cocon afin d'en tirer le fil de soie), moulinage (permettre de rendre le fil de soie utilisable pour le tissage) et tissage (entrecroisement des fils de chaine et des fils de trame). 2 diaporamas rythment la visite, le premier sur l'origine de la soie et les étapes de fabrication. Le second montre le riche passé soyeux de la commune de Taulignan à travers la célèbre maison « Armandy » et la vie difficile des ouvrières dans les usines pensionnat.
Pratique : l'atelier-musée de la soie - Place du 11 novembre - 26 770 Taulignan (Drôme) - 04 75 53 12 96 - www.musee-soie.fr
Vauluisant : musée de la bonneterie
Bas brodés et perlés, Musée de la Bonneterie, Troyes, Copyright Jean-Marie Protte. |
Exposition permanente. Cet hôtel particulier, construit au milieu du 16e siècle et agrandi au 17e, abrite le musée de la bonneterie, qui a fait la richesse et la renommée de la ville. Au temps des foires de Champagne, la ville, haut lieu du commerce des tissus, est déjà considérée comme une grande cité drapante. Mais, c'est au 18e siècle avec l'introduction du métier à tricoter que naît à Troyes une véritable industrie de la maille. Grâce à quelques techniciens inventifs qui améliorent les anciens métiers et créent de nouvelles machines, la ville prend, au 19e siècle, la tête de la bonneterie française pour atteindre une renommée mondiale. Aujourd'hui, la maille est présente dans toute la mode. A Troyes, en dehors des bas et des chaussettes, on fabrique également des gilets, des robes, des maillots de bain, de la layette. La richesse des collections traduit l'importance du rôle économique et social que jouent à Troyes les industries textiles de la maille. Le matériel, les objets et les docuemnts présentés illustrent l'évolution de ce secteur industriel de 1750 à nos jours. On y voit, entre autres, la reconstruction d'un atelier du 19e siècle, des machines et des métiers à tricoter du 18e siècle et d'articles en maille de tous genres: bonnets, bas, chaussettes, sous-vêtements...
Pratique : le musée de Vauluisant - 4 rue de Vauluisant - 10000 Troyes (Aube) - 03 25 73 05 85.
Wesserling : écomusée textile
Exposition temporaire : DMC, l’art du fil, jusqu'au 31 décembre 2011. Cette exposition s’inscrit dans une série débutée en 2010 avec SAIC – Velcorex la passion du velours. Il s’agit de valoriser l’histoire des grandes entreprises textiles alsaciennes toujours en activité. Avec DMC c’est un leader mondial de la production de fils qui est à l’honneur. L’exposition permet de découvrir la saga de cette entreprise née à Mulhouse en 1800. Elle s’est spécialisée dans la fabrication de fils dès les années 1840. Grâce à son audace et sa créativité, DMC a traversé les siècles malgré les circonstances économiques et politiques complexes en Alsace. DMC l’art du fil rend hommage à cette longévité unique et aux savoir-faire de l’entreprise. Du fil mouliné au Desire, le fil à mémoire de forme récemment mis sur le marché, en passant par le nuancier de couleurs, l’exposition permet de rentrer dans l’intimité de l’entreprise. L’écomusée a invite une vingtaine d’artistes internationales à présenter des oeuvres textiles réalisées à partir des fils DMC.
Exposition temporaire : SAIC-Velcorex deux siècles d’industrie textile et la passion du Velours, jusqu'au 8 mai 2011. Traversez deux siècles d'histoire du velours en découvrant une des seules entreprises européennes, productrices de velours: la Saic-Velcorex de St-Amarin. Des créations uniques et originales spécialement réalisées pour cette exposition, redonneront vie à cette étoffe résolument contemporaine.
Exposition temporaire d'art textile contemporain : Patchwork de matières, jusqu'au 8 mai 2011. Des artistes sont invités à mélanger les matières textiles à d’autres matières, en introduisant des matières anciennes, détournées, recyclées.
Exposition permanente : Voyages dans le passé textile. L’écomusée textile fait revivre les métiers de l’industrie textile, de la fin du 18e au début du 19e siècle. Fileuse, tisserand, coloriste, dessinateur, graveur, imprimeur... 7 saynètes retracent le processus de fabrication d’une indienne (coton imprimé). Du filage au comptoir de vente, en passant par le tissage, la teinture, le cabinet du dessinateur, la gravure et l’impression à la planche, toutes les étapes sont expliquées de façon vivante par une équipe d’animateur formée à la transmission de ces savoir-faire. Un espace d’impression numérique (XXe siècle) permet de faire le lien entre les ressources du passé et les techniques d’impression actuelles. ce parcours comprend des démonstrations de filage, tissage, impression à la planche et impression numérique. Les démonstrations se déroulent tous les dimanches et tous les jours pendant les vacances de la Toussaint.
Pratique : Parc de Wesserling - EcoMusée Textile - rue du parc - 68470 Husseren Wesserling Haut Rhin) - 03 89 38 28 08 - www.parc-wesserling.fr
Portraits de chaussures à Romans... Pour les fans de shoes !
Portraits de chaussures est présentée jusqu'au 30 avril 2011 au musée international de la chaussure de Romans. Si vous passez par là, à ne surtout pas rater !
L'exposition Portraits de chaussures est présentée à Romans, jusqu'au 30 avril 2011 |
Cette superbe exposition a déjà été présentée en Asie du Sud-Est (Manille, Bangkok, Séoul) en 2009, elle est proposée pour la première fois en France. Le commissaire d'exposition, Yves Sabourin, présente une évocation de la chaussure à travers l'histoire, les styles et la vision d'artistes contemporains. Il s'agit d'un dialogue entre les collections du musée international de la chaussure et des artistes contemporains, cette exposition présente une soixantaine de chaussures et une trentaine d'installations, vidéos, sculptures réalisées par des artistes contemporains.
« Dans chaque chaussure se cache une histoire, un savoir-faire ou un pied et son portrait » explique Yves Sabourin, qui a mis en regard les collections du musée et les oeuvres d'artistes travaillant sur le thème de la chaussure. L'ancien et le contemporain se répondent dans une mise en espace organisée en 5 familles : Politique ou apparat ? Baroque et Rock'n'roll, Sensuelle et désinvolte !, Drôle de bête et Sport et nature.
« Dans chaque chaussure se cache une histoire, un savoir-faire ou un pied et son portrait »
Dialoguent les savoir-faire patrimoniaux des bottiers et des chausseurs et les créations d'artistes plasticiens qui se sont penchés sur le thème de la chaussure. Des ballerines protocolaires d'Asie sont associées aux chaussons de danse Repetto. Karl Lagerfeld pour Chanel s'amuse avec un salomé fabriqué par le bottier Raymond Massaro. Les artistes Dominique Torrente et Élisabeth Créseveur proposent des vidéos dont la captation d'un défilé de Martin Margiela. On trouve un richelieu argenté de Marithé & François Girbaud, « la sandale 1957 » créée en bicolore par Coco Chanel ou la zizi Repetto, réalisée pour la danseuse Zizi Jeanmaire et devenue chaussure fétiche de Serge Gainsbourg.
Un achat dans une boutique de Romans... mes chaussures Robert Clergerie |
L'exposition présente des chaussures très féminines ou d'autres en volume comme celles de Cyril Hatt qui, à partir de fragments de photographies, recompose une converse et réalise ainsi une sculpture étonnante...
Le petit conseil de LK Magazine : ne quittez pas Romans sans parcourir "toutes" les boutiques de la capitale de la chaussure... Du pur bonheur pour les passionnés de belles chaussures. J' (Karine) y ai trouvé une très belle paire de chaussures Robert Clergerie pour 40 € !
Pratique : Musée international de la chaussure - entrée rue Bistour, portail Roger Vivier - 26100 Romans - 04.75.05.51.81 - Tarifs et informations pratiques : www.ville-romans.com / rubrique mon quotidien / culture / musée et www.romansmag.com rubrique agenda
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