dimanche 1 mai 2011

J'aime pô l'art contemporain

J'aurais voulu être un artiste... (sacré voix le gars de Starmania Claude Dubois, purée c'est sûr que s'il est contrôleur de gestion ou comptable (je trouve ces métiers  tellement sympa, ça vraiment je me serai éclatée en faisant ça comme boulot...) c'est net que tu veux forcément changer de taf... Bon ne nous éparpillons pas, pour être un artiste reprenons dès le début : faut avoir un truc à dire, savoir en plus le mettre en scène sur un support ou sur une scène... Et c'est là que ça coince parfois. En effet, chers lecteurs (et bien le bonjour, mille excuses je manque à tous mes devoirs) je dois vous parler de "j'aime pô l'art contemporain" et c'est vrai que, parfois, c'est net j'aime pô.... et je vais vous dire pourquoi...
Bon d'abord je vais parler que de l'art contemporain en art plastique sinon me faudrait des heures pour parler danse, musique, théâtre et patati et patata...

Oyez Oyez nobles lecteurs, ce mois-ci, on se remue les neurones pour la rubrique j'aime pô. En effet, reprenons quand même un peu pour remettre dans le contexte (non que je vous prenne pour des béotiens, mais moi j'ai parfois du mal à tout piger dans la notion de contemporain ... Avant ? Après ? Pendant ? Ante et tutti quanti ? Alors concentrez... Go. Quesaco déjà que l'art contemporain   :  je cite "L'expression « art contemporain » est utilisée habituellement pour désigner les pratiques et réalisations d'artistes revendiquant « une avancée dans la progression des avant-gardes » (là parfois, je crois que certains ont oublié la définition, vous voyez bien que ça fait pô de mal de réviser ses classiques ..). L'expression s'applique également aux musées, institutions, galeries montrant les œuvres de ces artistes (vous en avez déjà visités, allez dites-moi que oui. Je me souviens pour ma part d'un voyage initiatique au FRAC oh la la Jules Verne voire Bram Stoker aurait trouvé de l'inspiration...). Ne nous égarons pas, je reprends  "On parle également d'art contemporain pour désigner, par convention, l'art des années 1960 et après et donc dès le début du Pop Art (allez Andy Warhol et sa Maryline largement reproduite sur nos sacs et portefeuilles, ça vous dit quelque chose allez allez les marques et Andy ont souvent fait bon ménage...).
Je vous entends déjà me dire "Ok c'est bon elle a fait sa prof" mais en fait c'était surtout pour réviser parce que je vous cache pas qu'avec tout cet art qui nous entoure et tout ce qu'on nomme art, j'ai parfois du mal à piger qu'est c'est de l'art et qu'est c'est qui n'en est pô parce que j'ai l'impression que pas mal de personnes utilisent ce terme à tire-larigot ce qui donne quelques dérives, soyons-en sûr. Mais à qui profite le crime ? Tout est bon dans l'art...

Alors reprenons le "j'aime pô", pour vous dire qu' en général, j'aime bien aller dans les musées d'Art Contemporain même si, par exemple, en visitant le Centre Pompidou, j'ai parfois l'impression que Beaubourg a pour slogan "snob is beautiful". En effet, moi j'aime pô l'art contemporain quand ce qui est représenté n'a de sens que parce c'est longuement expliqué dans un cartel à coté de l'œuvre. C'est là que je m'inquiète... Je me dis que l'artiste, il a sûrement loupé sa vocation, il aurait dû être écrivain par exemple et pas peintre. Car si on exprime une idée par une toile ou une sculpture et qu'on est pas fichu d'arriver à faire passer le message autrement  que par une longue explication, je crois que là c'est foutu au niveau de la symbolique et surtout de la pratique artistique. Artistique oui, hermétique non.

J'aime pô non plus quand l'art contemporain est absurdement provocateur sans pour autant faire passer un message ou une émotion tangible. J'ai jamais bien compris pourquoi certains peignaient avec des excréments de pigeons ou les leurs, de l'urine, ou faisaient également aussi du boudin avec leur propre sang. L'art contemporain est particulièrement intéressant quand il dénonce un fait politique ou religieux ou des abus mais est -il nécessaire de prendre cette voie pour arriver à ces fins ? L'art contemporain comme psychanalyse est-il pertinent ? Pour l'artiste peut être, pour le public à voire. Les goûts et les couleurs...

J'aime pô, non plus, quand l'art contemporain est snob et qu'il est l'affaire des critiques qui savent face à nous, pauvres incultes, qui serions incapable de juger du beau et du pertinent. L'art est partout, c'est bien sûr et n'aurions-nous pas la possibilité d'en juger ? Je vous laisse seul juge... J'aime pô non plus quand cet art n'est là que pour jouer un rôle spéculatif sur le marché de l'art. Un tableau  ne se réduit pas à une somme sur un tableau, que seuls les plus fortunés peuvent s'offrir. L'art doit être partout et ne pas se réduire à un marché parallèle pour les initiés. L'art contemporain est une expression multiforme et la seule motivation ultime pour en faire l'acquisition devrait être ce qu'il renvoie à chacun d'entre nous et non une éventuelle spéculation capitalistique à fortiori si cette toile dénonce ce système économique. 

Toutefois, pour conclure mon j'aime pô, ce que j'aime surtout pô c'est ceux qui dénoncent bêtement l'art contemporain sans savoir et sans essayer de comprendre. C'est pour moi le reflet ultime de la bêtise de nos contemporains car pour pô aimer ben faut connaître.

Allez pour conclure sur un note d'humour, ce petit sketch des inconnus car quand même faut bien en rire...

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