Le mois dernier, LK Magazine vous avait présenté le photographe Georges Pacheco qui, dans le cadre du mois consacré à la Saint-Valentin, exposait Lisbon Stories à la Librairie Doucet… Nous faisons un nouveau zoom sur ce photographe que nous apprécions tout particulièrement. Il a commencé à travailler sur les mères allaitant en juillet dernier. Nous avons retrouvé ses deux premiers modèles : Florie et sa fille Ernestine….
La soif de l’autre - Photographies de mères allaitantes par Georges Pacheco
Parallèlement à son projet photographique d’autoportraits de jumeaux (l’Alter et l’Ego) sur lequel il travaille depuis 2 ans, Georges Pacheco a commencé un projet centré sur la femme, et plus particulièrement sur l’acte de l’allaitement.
A la recherche de mères allaitant…
Ce projet, intitulé La soif de l’autre, consiste à photographier en studio des mères de tous horizons, de toutes conditions et confessions, allaitant leur enfant. Ce travail artistique se veut un hommage photographique à cet acte universel qu’est l’allaitement maternel, tout en empruntant des références à la peinture ancienne italienne ou hollandaise.
Georges Pacheco cherche surtout à révéler l’universalité de ce geste et à suggérer un sentiment d’intemporalité : en ôtant toute trace de contemporanéité, en débarrassant chaque mère de tout ce qui permettrait d’identifier un temps et un lieu, il se concentre sur la relation mère / enfant et sur la beauté du moment de l’allaitement. Pour cela, il utilise juste quelques éléments de stylisme évoquant l’intemporel (tissus, voiles, drapés) et photographie chaque scène d’allaitement en épurant au maximum les éléments de décors.
L’essentiel est donc ailleurs : le photographe se concentre sur l’intensité des regards, sur la fusion de la mère et de son enfant et sur l’émotion qui émane de ce lien pendant ce moment intime qu’est l’allaitement.
Georges Pacheco est à la recherche de mères allaitant et pour toutes celles qui sont intéressées par ce projet, vous pouvez contacter directement le photographe en l’appelant au 06 85 88 18 43 ou en envoyant un message par mail à georgespacheco@orange.fr
Florie et Ernestine, La soif de l’autre, Georges Pacheco |
A tout juste 30 ans, Florie est la maman de Archibald, 2 ans, et Ernestine, 7 mois. Elle a posé, telle une madone, sous l’objectif de Georges. Il s’agit de la première photographie d’une série consacrée aux femmes allaitantes, La soif de l’autre. « Un moment sympa… et un superbe cadeau pour ma fille ».
Elle a un visage de madone, est épanouie, dynamique et, surtout très fière de sa petite tribu. Cette jeune designer, commerçante et toucheuse de rêves est la petite dernière d’une fratrie (six frères et sœurs). « Je souhaite aussi être à la tête d’une grande famille, avec au moins quatre enfants » assure Florie Bertrand.
Un minimum de quatre enfants…
Et ce n’est pas son chéri, Jean-François, qui va s’y opposer, car « c’est un papa de rêve ! » lance Florie avec plein de petites étoiles dans les yeux. « Nous nous sommes rencontrés, il y a 10 ans, sur les bancs de l’école Pivaut, à Nantes… Et depuis, nous ne sommes pas lâchés ». Leur décision d’avoir des enfants : « Nous avions 20 ans, nous étions en voiture ». Pour Florie, être maman, « c’est la vie, la transmission, la continuité des autres… Et c’est rassurant ». Ses deux grossesses rapprochées se sont merveilleusement bien déroulées, et pour ses accouchements, « j’étais sereine, car c’est ma sœur Capucine, gynécologue-obstétricienne qui a mis au monde mes deux enfants ». Quant à l’allaitement, « c’était une évidence. J’ai allaité Archibald pendant six mois et Ernestine, trois ». La jeune femme donnait le sein quand ses enfants réclamaient, « je n’ai aucune barrière, je me fous complètement d’être dans un endroit public »… Mais pour la proposition photographique de Georges, ce fut tout autre. « J’ai accepté, car c’était Georges et pour lui… je décrocherais la lune, mais ce n’est pas facile de se mettre à nue ». La photographie est très belle, « ce fut un moment sympa et c’est un très beau cadeau pour ma fille. Il faut que je m’approprie la photo, car je ne me reconnais pas forcément »… Et ce cliché là, tout particulièrement, a une histoire : « Ernestine a fait un énorme caca sur le voile en soie ! » se remémorent avec le sourire Florie et Georges.
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