lundi 28 février 2011

Pourquoi les femmes au mois de mars?... Pourquoi j'aime pô les filles? par Patricia

Laura et Isabelle, sa maman, photo Samuel Heurteloup
Ah les femmes ! 
Que feriez-vous sans nous, Messieurs ? Eh bien, pas grandes choses... 
LK Magazine a concocté un numéro entièrement dédié à la gent féminine, sans connotation "féministe"... 
Il a été décidé de célébrer la femme une seule journée dans l'année, le 8 mars. La Journée internationale de la femme a été décrétée le 16 décembre 1977, et en France, elle est officielle depuis le 8 mars 1982... Eh bien LK Magazine prend sa revanche ! Il ne s'agit plus de la Journée de la Femme... mais du mois de la femme pendant tout ce mois de mars. 
Karine et sa maman Josette, ¨photo Mickaël Bergeot
Mes chers hommes, lisez bien ce numéro car vous n'êtes pas laissés sur le bord de la route, bien au contraire. N'y-a-t'il pas des hommes qui exercent des métiers de femmes et vice-et-versa ? Et puis sans vous, qui serions-nous ? Que ferions-nous?
Comment ne pas être en admiration devant Olympe de Gouges, qui, en 1791, publiait La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne... Ca lui a valu la guillotine ! Vous pourrez aussi (re)découvrir Flora Tristan, Angélique-Marie Duchemin, Louise Michel, Gabrielle Chanel ou encore Simone de Beauvoir et son Deuxième sexe, Françoise Giroud... Et bien évidemment Simone Veil... LK Magazine dit "Merci" aux deux Simone ! Ah, sans vous, qui serions-nous aujourd'hui ? 
Nous avons mis à l'honneur nos mamans respectives, Isabelle et Josette... Deux femmes exceptionnelles ! 
Mais suivez-nous au fil de ces quelques textes et autres vidéos, vous allez rencontrer des femmes (... et hommes) remarquables qui habitent tout près de chez vous...(dont Florie en Femme allaitante, sous l'objectif de Georges Pacheco).
Bonne lecture et belles rencontres...
Un grand merci pour votre fidélité.
Laura & Karine

LA CHRONIQUE DE PATRICIA...

Femmes des années 80, mais femmes jusqu'au bout des seins nanananannanan. Comme le disait l'auteur (que pour autant je n'apprécie pas des plus, mais ça me rappelle quelques bonnes soirées dans un bar dans la vieille ville certains (aînés) me comprendront...) femme emmerdeuse comme on en fait plus... Tout cela pour introduire, en chanson, ma chronique du mois de Mars sur : ce que j'aime pô chez les femmes....

Et oui purée : un mois que je marine dans mon jus pour cette chronique : oh la la la la comment faire un mot sur "j'aime pas les femmes" en en étant une moi-même. Et comme disait la pub "ce sont les hommes qui en parlent le mieux" (vache mais drôle !). Et oui ça serait comme si les poulets aimaient pas Loué ou comme si les frites aimaient pas la Belgique.... ou les petits sablés n'habitaient pas près de chez le Premier Ministre... Bref un vrai débat kafkaïen... et ce depuis la Saint-Valentin (ne revenons pas sur lui d'ailleurs...).

Après de longues nuits sans sommeil, l'œil hagard ou vitreux à la Fréderic Beigbeder ou à la Houellebecq (à vous de compléter qui va avec qui), je me suis retrouvée face au dilemme de la page blanche. Me suis dit : faut que je fasse non pas "j'aime pô les femmes" mais "ce que j'aime pô chez les femmes..." et la tout de suite, alléluia et bien ça a été mieux. OUF !

Ok ok certes, je fais partie de cette moitié humaine appelée femme mais il est vrai que certains travers m'agacent un peu chez mes congénères... Nulle n'est parfaite... Les travers des femmes voyons voyons... Ah si en premier lieu, ce que je supporte pas c'est d'aller pour un soin esthétique (de différents ordres, pour les cheveux, la peau, les ongles, bref...) et d'être un peu comme chez le psy... mais version non
construite la psychanalyse et t'es même pas allongée (remboursée !). En effet, Cunegonde ma coiffeuse n'est pas psy disons le tout de go. Remettons-nous un instant, en effet, dans le contexte. Après une installation tranquille, s'en suit (rapidement... trop rapidement) un flot de questions de natures diverses et variées (quoique) sur ce qui fait le monde (enfin le monde entendons-nous...) : il fait pas chaud ? ça va vos enfants (lesquels d'enfants...) ? et votre tante Germaine elle a toujours
ses problèmes de varices ? (pourquoi j'ai parlé de cela aussi... L'erreur ne m'est pas permise et je le sais...). Bref, mieux vaut faire un petit carré court qu'une couleur dans ces moments là car parfois ma possibilité de parler de tout et de rien s'arrête assez brusquement... Même Closer me semble parfois un doux refuge face à ce rendez-vous... C'est peu dire... Pourquoi j’aime pô  les femmes dans ce moment là et bien parfois mieux vaut un silence complique qu'une longue
litanie mais bon ... Chacun ses goûts...

Pour continuer sur la parole voyons voyons ce que j'aime pas non plus chez les femmes -surtout quand elles sont ensembles- c'est quand elles passent leur temps à dire du mal : du chien Médor, de la voisine Simone et de ses robes ignobles, de Suzanne, cette immonde bêcheuse qui pue de la bouche en plus (non ça juré c'est vrai, si je te jure attends je le tiens de Véronica qui en a parlé à Paulette si si je te jure...). Allons
avouons-le : nous les filles, on a parfois ce sacré penchant à débiner notre prochain (surtout la prochaine au demeurant) et faut vraiment toute la sagesse de Bouddha et de Confucius pour arriver à chasser ce méchant travers de notre quotidien : en zen attitude tu seras, la coupe de cheveux des enfants de Laure tu ignoreras, la culotte de cheval de Sidonie tu oublieras, la gueule de ta voisine tu mépriseras... Et enfin plus jamais tu ne médiras car c'est dans ton karma. On répète cette
bonne parole allez un deux un deux...

Autre travers insupportable chez les femmes : celles qui crient toujours après leur moitié : François (nom d'emprunt pour la démonstration, peut aisément se décliner au féminin) fais si ! ou fais pas ça ! François va sortir le chien, François le petit meurt de faim, François ne regarde pas les fesses de la voisine (quelles fesses ? quelle voisine ?)... Oh la la le pauvre François : limite j'ai envie d'aller faire la
quête à la sortie de la cathédrale pour constituer un fond pour homme psychologiquement malmené. Oh, je vous entends déjà les filles vous allez me dire : ça existe pas, c'est abusé de  caricaturer ainsi et bien détrompez-vous car vous avez forcement un Victor pas loin de chez vous (ça me fait penser à un film ça d'ailleurs...)

Bon bon allez inutile de dézinguer plus la gent féminine, elle n'en a pas besoin ma foi... il y en a qui s'en occupe bien mieux que moi d'ailleurs et je le regrette bien sincèrement... Bon pour vous récompensez et comme ma chronique a été des plus dures à rédiger et bien une fois
n'est pas coutume, je finirais sur une petite vidéo qui résume bien ce que je voulais vous dire (surtout la fin). Promis en avril, ça sera sur du velours pour moi yesssss, fingers in the noze.

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