L'origine de la fête de la Saint-Valentin est assez mal connue. Il semblerait cependant qu'elle remonte à l'Antiquité.La Saint-Valentin au fil des siècles...
L’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. Dans le calendrier de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.
L’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. Dans le calendrier de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.
Le char de Héra, Tiepolo. D.R. |
Lupercus Faunus un dieu à l’origine de la fête, D.R.. |
L'Antiquité
Dans la Rome antique, le 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, du nom du dieu de la fertilité, figuré vêtu de peaux de chèvre. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s’approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l’accouchement. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature.
Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase Ier, vers 498. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes.
Dans la Rome antique, le 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, du nom du dieu de la fertilité, figuré vêtu de peaux de chèvre. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s’approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l’accouchement. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature.
Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase Ier, vers 498. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes.
Le rapprochement entre la Saint-Valentin et l’amour courtois n’est mentionné dans aucune histoire ancienne et est considéré par des historiens comme une légende. Il existe une légende selon laquelle la fête de la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des lupercales par les jeunes amoureux qui dessinaient leurs noms sur une urne, mais cette pratique n’est citée dans aucune source écrite de l’époque.
Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent (définition des lupercales). À l’issue de ce cache-cache "grandeur nature", les couples formés étaient amenés à se marier dans l’année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l’expansion des villages.
Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment « la plus belle du village », très courtisée.
Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent (définition des lupercales). À l’issue de ce cache-cache "grandeur nature", les couples formés étaient amenés à se marier dans l’année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l’expansion des villages.
Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment « la plus belle du village », très courtisée.
Portrait de Geoffrey Chaucer, D.R |
Le Moyen-Âge
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s'accouplaient (cité dans La Dame à la licorne). Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle (Crépin (A), Blanchot (J.J.), Bourgne (F), Bourquin (G), Brewer (D), Dauby (H), Dor (J), Poulle (E), Wimsatt (J.I), Wéry (A), Les Contes de Canterbury et autres œuvres, Laffont, « Bouquins », Paris, 2010). Dans le Parlement des oiseaux, Chaucer construit un vocabulaire pour décrire le sentiment romantique. Depuis le Moyen-Âge, la royauté, les aristocrates, les écrivains et les poètes empruntent sans vergogne à ce poète des images d’oiseaux roucoulants et de Cupidons aux carquois remplis de flèches pour évoquer l’amour.
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s'accouplaient (cité dans La Dame à la licorne). Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle (Crépin (A), Blanchot (J.J.), Bourgne (F), Bourquin (G), Brewer (D), Dauby (H), Dor (J), Poulle (E), Wimsatt (J.I), Wéry (A), Les Contes de Canterbury et autres œuvres, Laffont, « Bouquins », Paris, 2010). Dans le Parlement des oiseaux, Chaucer construit un vocabulaire pour décrire le sentiment romantique. Depuis le Moyen-Âge, la royauté, les aristocrates, les écrivains et les poètes empruntent sans vergogne à ce poète des images d’oiseaux roucoulants et de Cupidons aux carquois remplis de flèches pour évoquer l’amour.
Deux amants, fin XVe siècle. Nielle (Italie), British Museum (4 X 1,6 cm). D.R. |
Les amants, qu’ils soient nobles ou paysans, échangeaient le jour de la Saint-Valentin des gages de leur affection en mesure avec leur situation socioéconomique : poèmes élégants accompagnés de musique, médaillons précieux, œuvres d’art ou simples guirlandes de fleurs et petits cadeaux faits à la main. En général, les cadeaux de la Saint-Valentin étaient une déclaration d’amour sérieux et constituaient souvent une demande de mariage officielle.
Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et qu’ils s’appellent chacun leur "Valentin". Bon nombre de légendes sur la saint Valentin ont été inventées pendant cette période.
C'est Othon de Grandson, poète et capitaine à la cour d'Angleterre, qui fit connaître cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie. Une partie de sa poésie est d'ailleurs dédiée à cette tradition, à l'instar de La Complainte de Saint Valentin (I et II), La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson, Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.
Carte à découpes pour la Saint-Valentin, vers 1900, Raphaël Tuck Don de Mme Aubrey C. Bean, Doon Heritage Crossroads (9 X 13 X 20,8 cm). D.R. |
De la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, diverses compagnies ont produit des cartes à découpes destinées à être envoyées à la Saint-Valentin par des amis, des familles et des amoureux désireux d’exprimer leur affection.
L&K
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